Geste : U.K. Sivaraman

Umayalpuram K. Sivaraman en concert à Bruxelles en 1997

Umayalpuram K. Sivaraman – Bruxelles – 1997
extrait d’un enregistrement vidéo
Bel exemple de geste aussi beau qu’inutile sur le plan strictement musical.
Sivaraman n’est pas seulement un percussioniste extraordinaire mais aussi un séducteur au sourire irrésistible.

2 Responses to “Geste : U.K. Sivaraman”

  1. blessed écrit :

    Voilà un élément précieux que vous donnez. Je ne suis cependant pas certaine que le geste soit inutile sur le plan musical. Je me souviens d’avoir vu Neyveli Venkatesh faire répéter à un de ses élèves pendant ô combien de temps le geste juste sur kanjira pour que le son sonne de telle manière.
    Le geste accompagnant la musique est d’ailleurs une de mes fascinations lors de certains concerts de musique indienne. Lorsque le geste et l’instrument (ou la voix) ne forment qu’un, la musique alors arrive tant aux yeux qu’aux oreilles qu’à…
    D’où selon moi la « nécessité » d’assister à un concert.
    Si le musicien ou le chanteur est juste, aucun cd ne peut remplacer l’expérience d’un concert en live.

  2. kerbacho écrit :

    Oui, j’aurais dû écrire « sur le plan strictement sonore » ou « sur le plan strictement acoustique ».
    C’est bel et bien un geste musical.

    Je me souviens que lors d’une de nos conversations étonnantes, U.K. Sivaraman m’avait expliqué avec beaucoup de simplicité que la mission du joueur de mridangam était d’embellir la mélodie. Je ne me souviens plus du verbe exact qu’il a employé. Peut-être to ornament, je n’en suis pas sûr, c’est loin (en 1992, je viens de vérifier). Depuis j’ai lu des choses identiques dites par d’autres percussionnistes indiens. C’est vrai aussi des percussionnistes occidentaux : il y en a qui portent littéralement la mélodie, Stéphane Galland par exemple.

    Avez-vous remarqué le petit réveil de voyage posé en bas à droite devant l’instrument ?

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