Hésiter (entre le P et le B)

Balaram Pathak, Calcutta, 1981

Balaram Pathak – in memoriam (dans son appartement de Jamir Lane en 1981 – Photo publiée dans le livret du double LP Ocora de 1987)

Annonce reçue la semaine dernière par courriel de Cynthia L. et Isabelle P. (merci !)
« Double concert de musique classique indienne le 12 juin de andit Ashok Pathak.
A 17h, concert de surbahar et a 20h de sitar (avec tabla). A 19 h buffet indien.
Adresse: 13 rue de dublin à 1050 Ixelles. Renseignements et inscriptions au 0474/708262″

J’hésite à y aller, tiraillé entre le P et le B, entre la crainte de la frustration et l’espoir de capter peut-être un peu de la magie de l’un des sitaristes les plus bouleversants jamais entendus.

3 Responses to “Hésiter (entre le P et le B)”

  1. kerbacho écrit :

    Je n’ai pas été au concert d’Ashok qui s’est déroulé comme prévu, avec incantations, amplification et dhal.
    Ashok s’est sans doute égaré dans des explications préliminaires obscures.
    Antoine m’a raconté brièvement ce que j’avais déjà vu lors de précédents concerts en chambre d’Ashok, mais oublié entretemps car il est si bon d’oublier certaines choses, que le musicien se produit avec une petite enceinte active dont il règle lui-même le volume. Pas trop fort heureusement. Je crois qu’il a même une petite réverb, non ?
    C’est à la fois dérisoire et attendrissant, un peu cochon aussi (comme s’il avait son godemiché).
    En fait c’est un cache-misère.
    Un viagracoustique.

  2. débloque-notes » Blog Archive » Fils de… écrit :

    [...] cute;té un ange ou un demi-dieu plutôt qu’un homme). Comme envers Ashok Pathak, un autre fils de… Autres fils de…

    Friday, March 10th, 2006 – 3:32 pm | catégorie [...]

  3. débloque-notes » Blog Archive » Bindumadhav Pathak écrit :

    [...] Le site évoque ce style “khyal baj”, aisément reconnaissable dans ces quelques phrases d’alap ornementées de surprenantes trilles. Dommage que l’extrait musical ne dure qu’une demi-minute. D’ailleurs il me semble que ce ne sont pas des trilles (= alternance rapide mais discontinue de deux notes de hauteur bien distincte), mais un vibrato (= oscillation continue autour d’une note). Et que justement Balaram Pathak usait lui aussi du vibrato. À creuser. [...]

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