Approximation (2)

L’oignon fait la farce.
[anonyme]

2 Responses to “Approximation (2)”

  1. mireille écrit :

    « Se dépouiller de son moi comme d’un manteau troué. Ce qui ne peut être maintenu doit être abandonné. il y a des êtres qui ne supportent absolument pas d’abandonner leur moi. Ils croient n’en posséder qu’un seul exemplaire. Mais l’être humain a beaucoup de moi, comme l’oignon a beaucoup de pelures. Un de plus ou de moins, cela ne tire pas à conséquence. Le noyau même est encore pelure. C’est incroyable de voir avec quelle ténacité l’homme se cramponne à ses préjugés. Il supporte la plus amère des tortures, uniquement pour n’avoir pas à se livrer. La nature la plus tendre et la plus profonde de l’homme doit être extrêmement fragile, mais sans doute aussi très merveilleuse. Peu de gens arrivent à cette prise de conscience et à cet entendement diffus, car ils ont peur de la vulnérabilité de leur âme. La peur leur interdit le respect vrai. »
    Hugo Ball, La fuite hors du temps – Journal 1913-1921 (Zurich, octobre 1915).

  2. débloque-notes » Blog Archive » Peler écrit :

    [...] me rappelle le commentaire récent de M. sur l’oignon farceur : “Se dépouiller de son moi comme d’un manteau troué. Ce qui ne peut être maintenu doit [...]

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