Nicolas

sciage

Scier – in memoriam N.P. (Nicolas Philippe, vers 1971, Backisch, Kerbach)

3 Responses to “Nicolas”

  1. débloque-notes » Blog Archive » Luthier écrit :

    [...] REGARDER « Bindumadhav Pathak [...]

  2. débloque-notes » Blog Archive » Nicolas dans sa Backisch écrit :

    [...] Au début des années 1970, alors que je venais d’acheter mon premier appareil photo reflex (Minolta SRT101), j’essayais de photographier mes proches tels qu’ils étaient, du moins tels que je les voyais. Or pour eux c’était impensable en habits de travail, dans leur atelier, dans leur cuisine ou dans leur jardin. J’en ai un peu souffert. A moins de faire fi de ses réticences, prendre une photo de mon grand-père Nicolas, que j’aimais beaucoup et avec qui je m’entendais pourtant très bien, n’était donc pas facile. Je ne souhaitais ni n’osais le brusquer. La photographie était étrangère à notre monde, du moins dans la vie de tous les jours. Je ne sortais l’appareil qu’après de longs préambules et n’appuyais que rarement sur le déclencheur, lorsque j’avais la conviction qu’il fallait le faire. Cela évite de faire trop de photos, mais ne suffit pas pour en faire de bonnes. J’ai commencé ce bloc-notes en juin 2005 avec une photo de Nicolas, dans son atelier, puis une deuxième. Il n’y en a pas beaucoup d’autres. [...]

  3. débloque-notes » Blog Archive » Mandarine écrit :

    [...] Mes grands-pères ont compté pour moi. Jean, mon grand-père paternel, par son absence. Je ne l’ai pas connu puisqu’il est mort quand mon père avait ton âge aujourd’hui. Qu’aurais-je eu comme relation avec lui s’il avait vécu ? Mon grand-père maternel, Nicolas, par sa présence, forte au point que c’est à sa mémoire que j’ai dédié ce bloc-notes. Dans la France où j’ai vécu enfant, la fête de Saint-Nicolas n’était plus qu’un vague souvenir, une tradition confuse et presque disparue, rien de comparable avec la frénésie qui s’empare ici de la Flandre et des Pays-Bas dès la fin du mois de novembre. Je me souviens que mon esprit de gamin avait bien du mal à réconcilier d’une part l’image bizarre de ce saint chenu, barbu et chevelu, en robe rouge avec sa crosse et sa mitre, et d’autre part la frêle silhouette de mon cher grand-père, chaleureux, simple et même austère. Je me souviens que mon père me racontait que quand lui-même était enfant, au début du XXe siècle, c’était la Saint-Nicolas et non pas Noël qui était la fête des enfants. Il précisait que le cadeau dont il rêvait, c’était une mandarine. Une mandarine. [...]

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